Le Mage
'La Volonté Divine s' extériorise volontairement'
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PAUL, ÉVÊQUE,
SERVITEUR DES SERVITEURS DE DIEU,
AVEC LES PÈRES DU SAINT CONCILE,
POUR QUE LE SOUVENIR S'EN MAINTIENNE À JAMAIS.
DÉCLARATION SUR LES RELATIONS DE L'ÉGLISE
AVEC LES RELIGIONS NON CHRÉTIENNES
NOSTRA AETATE
5. La fraternité universelle excluant toute discrimination
Nous ne pouvons invoquer Dieu, Père de tous les hommes, si nous refusons de nous conduire fraternellement envers certains des hommes créés à l’image de Dieu. La relation de l’homme à Dieu le Père et la relation de l’homme à ses frères humains sont tellement liées que l’Écriture dit : « Qui n’aime pas ne connaît pas Dieu » (1 Jn 4, 8). Par là est sapé le fondement de toute théorie ou de toute pratique qui introduit entre homme et homme, entre peuple et peuple, une discrimination en ce qui concerne la dignité humaine et les droits qui en découlent.
L’Église réprouve donc, en tant que contraire à l’esprit du Christ, toute discrimination ou vexation dont sont victimes des hommes en raison de leur race, de leur couleur, de leur condition ou de leur religion. En conséquence, le saint Concile, suivant les traces des saints Apôtres Pierre et Paul, prie ardemment les fidèles du Christ « d’avoir au milieu des nations une belle conduite » (1 P 2, 12), si c’est possible, et de vivre en paix, pour autant qu’il dépend d’eux, avec tous les hommes [14], de manière à être vraiment les fils du Père qui est dans les cieux [15].
Tout l’ensemble et chacun des points qui ont été édictés dans cette déclaration ont plu aux Pères du Concile. Et Nous, en vertu du pouvoir apostolique que Nous tenons du Christ, en union avec les vénérables Pères, Nous les approuvons, arrêtons et décrétons dans le Saint-Esprit, et Nous ordonnons que ce qui a été ainsi établi en Concile soit promulgué pour la gloire de Dieu.
Rome, à Saint-Pierre, le 28 octobre 1965.
Moi, Paul, évêque de l’Église catholique:
& en vertu de
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L'Amitié Judéo-Chrétienne de France
3 décembre 2015 - Déclaration du Rabbinat Orthodoxe sur le Christianisme
http://www.ajcf.fr/3-decembre-2015-Declaration-du.html
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INSTITUT ASTROLOGIQUE DE CARTHAGE
Cours par Correspondance
Section B.
L E C A B B A L I S M E I N I T I A T I Q U E
Série II - La Haute Cabbale
Série II - Leçon 1
Leçon 25 du Cours Entier
La Doctrine Secrète d'Israël -Trois points fondamentaux de la CabbaIe sont contenus dans ces trois mots: "La Doctrine Secrète d'Israël", cette phrase est naturellement l'introduction à la Haute CabbaIe.
1. Elle constitue une véritable doctrine, complète en elle-même, ayant comme source une révélation divine. Elle contient un code de conduite pour le corps physique et pour tout ce qui touche la vie matérielle, soit de l'individu, soit de la communauté ; elle précise une ligne d'études qui élève la pensée et tout ce qui appartient à la vie mentale; elle fait provision de trois étapes de compréhension spirituelle et d'union avec Dieu, qui nourrissent et qui vivifient les trois degrés de l'âme, selon la division des Cabbalistes.
2. Elle était, et elle est secrète, c'est-à-dire trop avancée pour les non-instruits et presque incompréhensible aux profanes qui ne possédaient pas les clés à son interprétation. Toutefois il est dit dans le Qabalah que ce caractère secret deviendra ouvert "dans les temps du Messie." Il est essentiel pour la compréhension de la Haute Cabbale que cet élément secret ne soit pas regardé comme une chose à part et suffisante en elle-même; elle s'attache à la Loi Mosaïque donnée par Jehovah, et la complète. Les Saintes Écritures, dans leur sens littéral, contiennent la partie extérieure et exotérique de la Loi ; les significations que la Doctrine Secrète donne aux textes constituent la partie intérieure et ésotérique.
3. Elle appartient à Israël dans son triple sens ; extérieur, secret et intérieur. Extérieurement, Israël est un peuple choisi par Dieu (ou élu par le Destin, si l'on préfère l'expression,) ayant comme devoir de maintenir un pur et rigoureux monothéisme, presque sans changement, à travers les bouleversements historiques et religieux de nombreux siècles. Israël, dans ce sens, est un vrai peuple matériel, ayant le devoir ethnique de rester une race pure, besoin urgent et justifiable qui empêcha tout mariage et tout croisement avec un peuple étranger. Dans le sens secret, le mot ''Israël'' est applicable à ceux qui vivent dans l'esprit de la Loi et non seulement dans sa lettre, et qui ne veulent pas s'unir aux faux dieux. Dans le sens intérieur, "Israël", en haut, c'est la multitude innombrable consciente de son héritage qui est celui d'être les enfants de l'Eternel et qui demeurent consciemment en union avec Lui.
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C'est ainsi, et seulement ainsi, qu'il faudra comprendre la Cabbale comme la Doctrine Secrète d'Israël, et c'est en gardant ce haut idéal constamment devant les yeux que l'étude de la Cabbale devient la Haute Cabbale.
Il est impossible de séparer la Cabbale de l'Ancien Testament, pour la simple raison que presque toute la Doctrine Secrète d'Israël en dérive. Il est vrai que les interprétations des textes Bibliques qui nous ont été léguées par les rabbins à travers les siècles nous semblent si forcées que nous en trouvons à peine les liens de connexion, ceci est dû au fait que nous n' avons pas vécu l'Ancien Testament et le Talmud comme les Cabbalistes, et que notre tournure d'esprit racial n'est pas la même. Nous ne pouvons pas transplanter la Cabbale sur un autre sol, ni la rétablir autre part qu'en Israël ; bien que radieuse dans sa beauté et universelle dans son application, elle est Israélite du commencement jusqu'à la fin. Pour pouvoir saisir la splendeur de la Cabbale, et pour savoir bénéficier nous-mêmes de ses beautés spirituelles, il f'aut l'étudier dans son propre cadre: celui d'Israël et de l'Ancien Testament.
Nous avons vu, dans la prèmière série de ce Cours, qu'une forte influence Egyptienne se trouve dans le Tarot, mais que d'autres tendances s'y trouvent aussi. Il serait vain d'essayer de mettre l'origine de la Cabbale en Egypte. Quelques éléments Egyptiens peuvent y être incorporés, mais la source est nettement indépendante. Le Qabalah originel est incontestablement du caractère d'une révélation.
Par contre, il est évident, à première vue, que la Cabbale s'est développée et enrichie au contact des religions Persane et Babylonienne. Des liens Orientaux étaient inévitables, car la Cabbale Orale, maintenue précieusement depuis les temps anciens, même pendant l'exil, n'était écrite que partiellement et sur des rouleaux privés des rabbins Cabbalistes, avant l'Ere Chrétienne. Les oeuvres les plus importantes de la Cabbale, tel que le Zohar, ne prirent pas leur forme finale avant que le Talmud fut complet.
La Psychologie Juive - Dans toute étude sur la littérature sacrée d'un peuple, il faut d'abord considérer la psychologie du dit peuple. En considérant la psychologie des Hébreux et des Juifs par des personnes non-juives, on est frappé par quelques traits bien marqués. L'Israélite a une personnalité bien à lui. Il est fier, si fier qu'il peut s'humilier sans sentir qu'en lui-même il a abaissé un iota de sa fierté intérieure. Il est conscient de son héritage, et il le regarde comme un héritage spirituel. Il est un fort travailleur intellectuel, rarement original, mais sachant appliquer les idées des autres. Il est persévérant, et avec une tournure d'esprit logique qui ne lui permet pas une entreprise, sans avoir une raison préalable.
Le Juif est mystique, en même temps qu'il est extrêmement pratique, le résultat de cette dualité d'esprit est de faire de lui un symboliste ardent, mais à sa façon. Les images ayant été défendues par Moïse de crainte qu'elles reconduisissent les Israélites vers l'idolâtrie des peuples qui les entouraient, il s'en suivit que le symbolisme d'Israël prit un caractère à la fois imagé et abstrait. Nous donnons un exemple:
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il était défendu sous peine de mort de fabriquer ou de sculpter la moindre image ou statue de Dieu, mais aucun symbolisme au monde n'est si anthropomorphique dans ses détails, que la Barbe du Macroposopus, l'Ancien des Anciens, dans l'Idra Suta de la Cabbale. Le Juif est révérencieux en même temps que symboliste, il est si révérencieux que les excès ne lui semblent pas des absurdités. Dans la profondeur de son coeur, ses pensées envers l'Eternel étaient solennelles et adoratrices; il est incontestable que les Hébreux étaient les hommes les plus religieux du monde ancien.
Le Juif est vif d'esprit, apte à apprendre, imitatif, adaptatif. Sans peinture, sculpture ou musique nationale, sa race a donné au monde de grands artistes et de grands musiciens ; sans instruction séculaire (car les études Talmudiques étaient d'une étroitesse inconcevable) une bonne proportion des savants, des philosophes et des érudits ont été de race Juive. Finalement, le Juif est conservateur et solidaire, ce qui lui a permis de rester une race isolée dans le sens psychique, malgré les empires qui se sont écroulés autour de lui.
L'Ancien Testament, le Talmud et la Cabbale constituent la littérature, la poésie, la philosophie et la théologie de cette race. Nous avons dit que les Juifs furent de vrais logiciens, de vrais penseurs, de vrais mystiques. Il est donc certain qu'une oeuvre - ou une collection d'oeuvres - qui représente deux ou trois mille ans de leur travail assidu, mérite une étude sérieuse et approfondie. Si au commencement de cette étude, nous ne saisissons pas les profondeurs du sujet, si nous nous arrêtons parce que les analogies et les paraboles nous semblent primitives ou forcées, la faute sera la nôtre. Ce ne sera qu'une indication que nous n'avons rien compris.
L'importance de ces quelques paragraphes sur la psychologie Juive se trouve dans le fait que nous ne devons jamais l'oublier dans notre analyse de la Cabbale, laquelle est Hébraïque en son origine et Juive dans son développement. Pour éclaircir ces termes, disons que nous appliquons les mots "Israélite" ou "Hébraïque" à cette race sémitique qui s'appelait "les enfants d'Abraham", et qui resta un peuple uni (malgré la "Dispertion" et la disparition des dix tribus), depuis le temps d'Abraham jusqu'à la destruction du Temple d'Hérode par les Romains en l'an 70 après J.-C. Ce peuple avait (depuis Joshué) un centre religieux à Jérusalem. Il avait un Temple. Il possédait une religion spéciale et unique, ayant un culte basé sur les holocaustes, des sacrifices d'animaux et des offrandes suivant le rite Lévitique. Avec la destruction du Temple ce culte tomba d'un seul coup.
Nous appliquons 'le mot "Juif" aux personnes Européennes, gardant un fort courant de sang Sémitique, mais entremêlé avec tous les peuples d'Europe, sans pays central (nous ne parlons pas du mouvement moderne de Zionisme et de Tel Aviv) sans centre religieux, sans Temple, sans sacrifices, sans offrandes religieuses obéissant toutefois à la loi Mosaïque (surtout dans le rite de la circoncision) ayant un culte de la Loi, une doctrine rabbinique, et le système ecclésiastique des synagogues. Ce système existait au temps du Temple, ayant été développé en Babylone pendant la Captivité. Le Judaïsme prit un contrôle absolu des enfants d'Israël et de tous les prosélytes Israélites après la destruction du Temple.
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Pour les Hébreux, ainsi que pour les Juifs, une doctrine homogène, logique, élevée et pratique était une nécessité absolue. Etant fiers, ils exigeaient une doctrine à eux, nullement assujettie aux tribus environnantes. Etant intellectuels, ils demandaient une doctrine logique, sur laquelle ils pouvaient aiguiser leur mentalité. Etant pratiques, ils insistaient pour que cette doctrine règle tous les menus détails de la vie. Etant mystiques, ils cherchaient dans cette doctrine la Voie qui pouvait les conduire à Dieu. Etant conservateurs, ils développèrent et ils polirent infatigablement cette doctrine au lieu de la modifier avec les siècles, le Juif s'adapte, mais la Loi de Moïse ne change pas. La Doctrine donnée par Moïse et la Doctrine Secrète d'Israël forment donc une Doctrine Unique ; la clé de sa spiritualité se trouve dans la Cabbale.
Comparaison avec les cultes contemporains- Il est essentiel pour l'élève de réaliser qu'aucun autre peuple ancien, aucune civilisation, aucune religion, aucun culte ne peut lui fournir la même base d'études que la race Juive ni même un parallèle. L'Egyptien se contentait d'une doctrine floue, dont la forme extérieure différait avec chaque dynastie et dans chaque nouvelle métropole. Les initiés dans les hiérarchies savaient que la base de la religion d'Egypte était monothéiste, mais était submergée par un polythéisme apparent. Les cultes étaient pleins de mystère et d'attrait, riches en symbolisme et de puissance surnaturelle, l'Au-Delà était si constamment dans les pensées des Egyptiens que la Ville des Morts était plus importante que la Ville des Vivants.
Le Grec n'est jamais arrivé à se construire une véritable doctrine. Il n'entrait pas dans son caractère de fixer ses idées; il se contentait d'une vague mythologie Homérique et Hésiodique, d'un ésotérisme de nombres Pythagoricien, des Mystères quasi-dramatiques, et des controverses éternelles entre les philosophies rivales. St-Paul disait bien aux hommes d'Athènes qu'ils étaient toujours avides d'entendre quelque chose de nouveau. Nous avons hérité des Grecs de merveilleuses philosophies, mais pas une seule doctrine.
Les Romains se moquaient totalement de toute doctrine, surtout dans le sens religieux. Pour eux, toutes les religions étaient égales. Ils étaient prêts à mettre n'importe quelle divinité dans le Panthéon, à la condition que les adorateurs de cette divinité, - qui appartenaient à un pays vaincu - payassent leurs impôts et se conformassent à la loi civile Romaine. Pour eux, la religion devait être employée comme un levier politique et social. L'histoire du Christianisme nous montre que l'idée Romaine continua après la chute de l'empire.
Le Goth - du temps dont nous parlons, c'est-à-dire autour de la période du Ministère de Jésus, et avant que le Talmud et la Cabbale furent colligés - n'était qu'un guerrier à moitié sauvage, un barbare. Son éthique primitive et sa moralité barbare n'étaient pas sans une certaine rude valeur. Mais cela n'avait qu'un lointain rapport avec la mythologie d'Odin, de Thor et de Baldur. Le Goth - même jusqu'à nos jours - n'a jamais pu faire une doctrine. Comme on disait dans les temps anciens: "Les Goths ne s'unissent que pour le pillage".
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Il est donc de première importance pour notre sujet (un point que les protagonistes de la théorie du "Christ Aryen" sont soigneux d'ignorer) que ce fut seulement parmi un peuple ayant une haute doctrine religieuse que le Christ ait pu naître. Non seulement cela, mais ce n'était que parmi un peuple à la fois obéissant à une Loi extérieure et responsif à un mysticisme intérieur que le message de Jésus de Nazareth a pu être donné. Autrement dit, pour que le Christ ait pu naître Juif, il a fallu que les Juifs possèdent non seulement l'Ancien Testament et le Talmud, mais aussi la Cabbale. Il est facile de voir qu'il n'aurait pas été possible, pour les suprêmes idéaux de Son Message d'avoir, un Christ Egyptien, un Christ Grec, un Christ Romain, ou un Christ Barbare. Au point de vue moral, au point de vue religieux, au point de vue spirituel, au point de vue mystique, il n'y avait, dans le monde ancien, qu'Israël.
La Loi Mosaïque était difficile à suivre, mais ses difficultés étaient moins grandes dans la vie primitive d'une tribu nomade dans le désert. Mais la Loi Mosaïque, mal adaptée à la vie citadine, centuplée d'agacements par les légalistes Pharisiens, minutieux au-delà de tout bon sens, avec chaque règlement coupé encore en quatre par la casuistique rabbinique devenait simplement affolante.
Les Juifs n'auraient jamais accepté un tel esclavage si ce n'était pas pour le fait qu'ils y voyaient un symbolisme abstrait, et leur mysticisme trouvait une pâture spirituelle dans ces ordonnances arides.
S'il est vrai que les Juifs ne pouvaient pas sortir, pendant une seule minute, de ce courant de harcelants règlements, il est aussi vrai que, comme le poisson dans l'eau, ils n'étaient pas conscients de la pression. Mieux encore cette pression était devenue pour eux une nécessité à la vie spirituelle, et la relâche des lois était toujours accompagnée d'une chute morale.
L'Israélite, et le Juif savaient parfaitement que les ordonnances de la Loi telles qu'elles se trouvent dans les Ecritures, n'étaient pas la Loi dans son entier et que la révélation de l'Eternel ne pouvait être réduite à un compassement si étroit. Derrière l'ordonnance il y avait un Symbole, et au-dessus du symbole une vérité spirituelle. Nous allons voir comment dans l'Ancien Testament (la Torah, et les livres Prophétiques et poétiques), dans le Talmud (la Michna et la Gemara), dans les Midrashin (HaIakhah et Haggadah) et dans la Cabbale (Sepher Ietzirah, Zohar et Idra Rabba) cette doctrine se révèle en formes variantes.
Pour cette raison, l'étude de la Doctrine Secrète d'Israël est une ligne spirituelle. Une étude de Homère et de Hésiode réjouira notre sens poétique et nous donnera des images panthéistes de toute beauté. Une étude de Pythagore nous aidera à comprendre le mystère de l'équilibre, la géométrie et l'harmonie de l'Univers. Une étude comparative des philosophies de Platon et d'Aristote nous permettra de juger ces deux présentations de l'Idéalisme et le Matérialisme respectivement, et nous donnera un entraînement mental de grande valeur. Une étude des dieux Egyptiens, avec le zoomorphisme y attenant, nous enseignera comment trouver un symbolisme caché sous les apparences les plus extraordinaires. Une étude de l'Hermétisme sera utile pour le développement de notre compréhension, de notre propre volonté, et la meilleure manière de l'employer.
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Une étude de la loi Romaine nous aidera à comprendre quelques principes de la sociologie basée sur le principe de la force. Une étude de la Cabbale nous conduit à Dieu - et c'est bien autre chose -.
Les Vingt-et-un principes de la Cabbale - Les principes de la CabbaIe sont presque innombrables. Une liste donne 900 principes, une autre, 144. Des classifications de ce caractère sont si pesantes qu'elles rendent nul leur objet. Afin de simplifier cette tâche pour l'élève nous allons faire une classification de 20 principes, divisés en 4 groupes, avec 5 principes dans chaque groupe. Nous avons évité une classification en 22 , car cela pourrait amener l'élève vers un faux symbolisme. Les lettres de l'Alphabet Hébreu ont une autre signification.
Pour cette même raison de simplification, nous allons traiter ces vingt principes aussi brièvement que possible pour que l'élève puisse les mémoriser. Il aura ainsi, dès le commencement, une idée générale sur la Doctrine de la Cabbale. Nous allons appeler ces quatre divisions de la Doctrine Secrète : l. La Doctrine de Dieu ; II. La Doctrine du Cosmos ; III. La Doctrine de la Loi ; et IV. La Doctrine de l'Homme.
1. LA DOCTRINE DE DIEU
1. L'Unité, Seul et Unique de l'Absolu, Dieu Inconnaissable et Suprème. Il n'est guère nécessaire d'insister sur le monothéisme des Juifs. C'était leur doctrine centrale et elle fut maintenue farouchement. Au-delà de Jehovah et d'Elohim il y avait l'Eternel. Nous nous contenterons de citer un seul passage des "Anciens Suppléments", dans la partie intitulée "La Prière d'Elie" :
"Seigneur de l'Univers! Unique sois-Tu, mais sans nombre. Sublime au-dessus du Sublime, Mystère au-delà du Mystère, la pensée ne peut pas T'atteindre..... Maître des mondes, Fondation des fondations, Cause des causes ; Toi qui arrose l'Arbre de la Source Intarissable de toute vie, comme l'âme vivifie le corps. Toi, sans image intérieure ou extérieure. Créateur des Cieux et de la Terre, de tout ce qui est en haut et de tout ce qui est en bas. Nous confessons que Ta Réalité est inconcevable, mais que hors de Toi, en haut ou en bas, il ne peut être divergence de Ton Unité, Seigneur du Tout".
2. La Puissance Consciente de Dieu, et les Trois Voiles. Dans la première série de ce Cours nous avons donné quelques enseignements sur AIN, AIN SOPH, et AIN SOPH AOUH, et nous les reprendrons plus tard. Il est important de se rappeler que ce sont les Trois Voiles de l'Existence Inconditionnée, une phrase importante dans le Cabbalisme. (L'appeler " l'existence négative" est erroné). Pour les décrire en peu de mots : ce sont les Manifestations de l'Absolu, sans condition, dans un état de choses au-delà de notre conception.
3. La Gloire de Dieu, la Shekinah ; le Mystère de Deux. Il est curieusement difficile d'exprimer ce principe en peu de mots sans donner naissance à des malentendus. La Shekinah est la Gloire de Dieu, de la polarité féminine, comme Jéhovah est l'Honneur de Dieu, de la polarité masculine. La Cabbale insiste - des milliers de fois, car c'est peut-être le point central de la Doctrine Secrète d'Israël - sur une large interprétation du 27me verset du 1er chapitre de la Genèse :
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"Dieu créa l'homme à son image, Il le créa à l'image de Dieu, Il créa l'homme et la femme." La perfection sur tous les plans, humain, spirituel, céleste et divin, nécessite la balance et l'harmonie du Mystère de Deux. (Ajoutons en passant que ceci ne touche la dualité en aucun sens.)
4. La Majesté de Dieu et la Loi. - Ce traitement n'est pas exclusivement celui qui touche la Loi de Moïse, mais la Loi Eternelle, qui créa et qui dirige l'univers et tous les univers; dans le plus large sens du mot, cette loi est immuable et la moindre désobéissance crée une inharmonie destructive, telle qu'une planète, qui dévie de sa trajectoire, périra de chaud en étant engouffrée par le soleil, ou de froid en s'envolant perpétuellement de plus en plus loin dans la froideur de l'Espace.
5. La Grâce de Dieu et la Descente Spirituelle - Selon la Cabbale l'obéissance à la Loi, bien que le premier devoir de l'homme, (et de toutes choses et êtres créés), ne serait pas possible par sa propre force, car la nécessité d'équilibrer le destin par le libre arbitre prévoit la certitude de la désobéissance. Mais la Grâce de Dieu permet à l'homme de rester dans la bonne voie, et, en cas de désobéissance, de se repentir. Le Zohar dit: " Une tradition nous apprend que toutes les portes du Ciel sont fermées, excepté celles des larmes". "La prière que l'homme adresse dans la vraie tristesse est exaucée, le Saint -béni-soit-Il- est touché de compassion. Heureux le sort de l'homme qui répand des larmes devant le Saint, -béni-soi t-Il-, pendant sa prière!"
II. LA DOCTRINE DU COSMOS
6. Le Tétragrammaton, le Nom Ineffable, le mystère du Quatre -
Tout effort pour comprendre la Cosmologie Mystique de la Cabbale demande une étude très technique des quatre lettres du Nom usuellement écrit "Jehovah", ou "Jahwe", avec les lettres I H V H (en ordre direct) mais dont la prononciation secrète n'est pas divulguée. Dans le sens que les deux H ou Hé sont au caractère de la Shekinah, et que le I ou IOD est la fondation des lettres de l'alphabet , qui sont elles-mêmes des subdivisions terrestres de la Parole de l'Eternel, nous voyons le principe par lequel les Noms de Dieu basés grandement sur la transposition des lettres du Tétragrammaton peut avoir un effet créateur et théurgique.
7. Les Quatre Mondes manifestés et les Trois Mondes cachés.
Les quatre mondes indiquent quatre étapes ou plans qui se répètent en de nombreuses manières. Dans le sens cosmologique, les mondes sont nommés: Atziluth, ou le Monde des Emanations; Briah, ou le Monde des Créations; Ietzirah, ou le Monde des Formations; et Assiah, ou le Monde des Manifestations en action. Les trois mondes cachés sont en rapport avec Les Trois Voiles de l'Existence Inconditionnée.
8. Les Dix Sephiroth, les Emanations Créatrices.
Nous avons déjà donné des indications préliminaires dans la première série de ce Cours, leurs noms et leurs significations ont été mentionnés dans la deuxième Leçon. Dans cette série nous allons donner une leçon entière à chaque Sephira, avec toutes ses attributions pour les Quatre Mondes d'Atziluth, de Briah, de Ietzirah et de Malkuth (Assiah). Ici il sera suffisant de se
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rappeler que chaque Sephira représente un attribut divin et un nombre, et que chaque être et chaque chose dans l'Univers possède son propre travail en rapport avec cet attribut divin, et sa propre place, selon le nombre.
9. Les Instruments de la Création, les 22 Lettres de l'Alphabet. Nous avons aussi touché cette question, dans la première série, mais seulement dans une manière préliminaire. Un traitement plus détaillé se trouvera dans la troisième Série de ce Cours. Tout un livre de la CabbaIe - le Sepher Ietzirah - est destiné à ce sujet. Pour le moment, et seulement pour considérer le principe, il suffit de dire que les lettres (avec leurs nombres et autres attributs y attenant) étaient les instruments de la Formation dans le monde de Ietzirah, que tout était formé par eux, agissant - par un miroitement infini - comme des subdivisions de la Parole de Dieu. Pour cette raison, ces lettres possèdent - selon la Cabbale - des Pouvoirs talismaniques.
10. Les 32 Voies de la Sagesse, ou les Voies de l'Illumination - Ces Voies, qui sont présentées graphiquement comme les Sentiers sur l'Arbre de la Connaissance, (qui lient les Sephiroth l'une à l'autre), sont numérotées en accord avec les 10 chiffres et les 22 lettres, leur caractère est à la fois cosmologique et mystique. Elles indiquent les Voies par lesquelles des grâces ou des illuminations descendent sur le cosmos et sur l'homme, et, en conséquence, chacune indique une Voie à suivre pour recevoir cette illumination. Elles constituent, ainsi, un schéma pour le mysticisme pratique. Nous consacrons deux leçons de cette série aux 32 Voies de la Sagesse.
III. LA DOCTRINE DE LA LOI
11. L'Esotérisme de la Loi - Nous ne pouvons l'exprimer mieux que dans les termes du Zohar, d'après la traduction de Jean de Pauly :
"Malheur à l'homme qui prétend que l'Ecriture ne nous apprend que de simples contes et des choses vulgaires! S'il en était ainsi, nous pourrions faire nous aussi, une Ecriture qui serait supérieure à l'Ecriture sainte, puisque les livres profanes renferment aussi des idées supérieures; nous pourrions donc réunir de belles pensées contenues dans les livres profanes et en faire une Ecriture! Mais chaque parole de l'Ecriture renferme un mystère suprême.
"Remarquez que le monde d'en haut et celui d'en bas sont placés sur la même balance ; en bas se trouve Israël et en haut les anges. Les anges sont des esprits, et quand ils descendent, ici-bas, ils prennent une enveloppe, parce que le monde matériel ne peut supporter l'éclat de tout ce qui est immatériel. A plus forte raison, les mystères contenus dans l'Ecriture, à l'aide desquels tous les mondes furent créés ne pouvaient descendre ici-bas que revêtus d'une enveloppe. Le sens littéral de I'Ecriture, c'est l'enveloppe; et malheur à celui qui prend cette enveloppe pour l'Ecriture même!
"Les insensés ne regardent que l'habit de l'homme ; quand il est beau, celui qui le porte leur apparaît également beau. Pourtant l'habit revêt quelque chose de plus précieux que lui, et c'est le corps, et celui-ci cache quelque chose de plus précieux encore, et c'est l'âme.
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L'Ecriture aussi a un corps, et ce sont les commandements; elle a aussi un habit, et ce sont les contes ; et enfin elle a une âme qui a été révélée à ceux qui se trouvaient près du Mont Sinaï. C'est l'âme de l'Ecriture qui en est la partie essentielle et fondamentale ; et aux temps futurs chacun pourra voir l'âme de l'Ecriture.
"Car en haut également il y a un habit, un corps, une âme et une Ame de l'âme. Les cieux et leurs légions sont l'habit. La Communauté d'Israël est le corps, qui reçoit l'âme appelée "Beauté d'Israël" qui est la Loi; et l'Ame de l'âme, c'est L'Ancien Sacré. Toutes ces parties s'enchainent. Malheur aux coupables qui prétendent que l'Ecriture n'est qu'une simple narration!" (III, I52 a.)
12. L'Ame de l'Ecriture - Il n'est pas permis de séparer l'âme de la loi de son interprétation littérale, mais les Cabbalistes développent le sens d'un passage plutôt que donner une simple exégèse. On pourra dire que pour le Cabbaliste, une phrase de l'Ancien Testament n'était que la pierre brute, qu'il doit façonner et tailler pour qu'elle devienne une gemme qui peut miroiter les lumières d'en Haut.
Prenons un autre exemple (du "Livre du Zohar, par Jean de Pauly, édition abrégée, Editions Rieder) qui nous montre clairement l'enseignement cabbaliste millénaire concernant l'Astral Inférieur et l'Astral Supérieur, qu'on essaie de présenter comme une découverte du vingtième siècle.
Le texte cité est le suivant : "Mon âme Te désire pendant la nuit et mon esprit Te cherche lorsque je me réveille au point du jour" (Isa, XXVI, 9).
Le commentaire du Zohar l'analyse ainsi "Rabbi Siméon continua de la manière suivante : Ce verset a été déjà expliqué d'une certaine façon; mais en voici une autre interprétation. "Remarquez que, lorsque I'homme se met au lit, son âme le quitte et monte en haut; mais si toutes les âmes quittent ceux qui dorment, toutes ne parviennent pas à voir le visage du Roi Céleste.
"Lorsque l'âme quitte le corps, elle n'y laisse que son ombre, le strict nécessaire pour maintenir la vie au corps. Elle cherche ensuite à s'élever vers le lieu de son origine; elle parcourt de nombreuses régions en montant d'échelle en échelle ; sur son parcourt, elle vient en contact avec les puissances impures qui entourent constamment les régions sacrées. Si l'âme qui monte est pure et si elle n'a commis le jour précédent aucun acte susceptible de la souiller, elle s'élève au-dessus de ces puissances impures et parvient à atteindre son but.
"Mais si elle est impure, elle est arrêtée dans les régions des puissances impures et ne peut alors s'élever plus haut. Pendant qu'elle est arrêtée dans les régions de ces puissances impures, celles-ci lui font prévoir les choses d'un avenir prochain, et parfois aussi elles se rient d'elle et lui font voir les choses mensongères. L'âme reste ainsi mêlée aux puissances impures durant toute la nuit jusqu'au moment où l'homme se réveille; à cet instant, elle retourne à sa place.
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"Heureux le sort des justes à qui le Saint-béni soit-Il - révèle ces mystères en songe et leur fait entrevoir l'avenir afin qu'ils puissent se mettre à l'abri de la rigueur. Mais malheur aux coupables de ce monde qui se souillent le corps et l'âme... Un homme dont l'âme arrive chaque nuit dans cette région suprême est certain de participer à la vie future; car les âmes qui y parviennent sont celles qui brûlent du désir d'approcher le Saint-béni soit-Il et qui ne s'attachent jamais aux puissances impures : elles ne cherchent que la Puissance Sacrée dont elles émanent". Il n'échappera pas à l'attention de l'élève que dans cette seule citation nous trouvons la vie éternelle, avec sa récompense et son châtiment, ainsi que l'enseignement concernant les sphères astrales. C'est un bon exemple d'une doctrine qui supplémente la loi Mosaïque, car la loi ne parle de la vie éternelle que par des allusions indirectes.
III. 13. Les interprétations multiples des Saintes Ecritures - Selon la Cabbale il ne peut pas exister ni sur Terre, ni dans la vie de l'homme, une situation matérielle, mentale, morale ou spirituelle pour laquelle les Saintes Ecritures n'ont pas une réponse et une solution directe. Mais, pour savoir cette réponse et surtout pour l'appliquer il faut connaitre les différentes significations des textes. Il nous faut encore illustrer cet enseignement au moyen d'une citation du Zohar :
"Rabbi Siméon ouvrit une de ces conférences par l'exorde suivant - "J'ai mis Mes paroles dans Ta bouche et Je t'ai mis à couvert sous l'ombre de Ma main afin d'établir les cieux et de fonder la Terre". Ces paroles de l'Ecriture nous font voir combien il importe à l'homme de s'appliquer jour et nuit à l'étude de la doctrine ésotérique. Car le Saint - béni soit-II - écoute la voix de ceux qui s'appliquent à l'étude de la doctrine, et crée un ciel nouveau à l'aide de chaque mot comportant une idée nouvelle dans l'explication de cette doctrine. Nous avons appris qu'au moment où la parole renfermant une idée nouvelle concernant la doctrine sort de la bouche de I'homme, cette parole s'élève et comparait devant le Saint - béni soit-Il - et le Saint - béni soit-Il - la saisit, la baise et la pare de soixante-dix couronnes composées de lettres gravées dans le nom divin... ces paroles se métamorphosent en autant de 'terres de vie' et enveloppent notre Terre, qui se trouve ainsi renouvelée et recréée, grâce à une parole renfermant une idée nouvelle concernant la doctrine".
14. Son interprétation cryptique - Ce principe est compliqué et de valeur douteuse. Nous donnerons les détails dans la Troisième Série de ce Cours. Il suffit de dire que trois systèmes dominaient cette cryptographie :
Gematria, la conversion des lettres d'un mot dans les chiffres correspondants, l'addition de ces chiffres et la comparaison de ce mot avec les autres mots ayant ce même chiffre ou son multiple.
Notarikon, un système par lequel chaque lettre d'un mot servait à former les lettres initiales d'une phrase, ou conversement.
Temurah, un système - ou plus exactement plusieurs méthodes de transposition de lettres dans un mot ou dans une phrase .
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15. Le Tabernacle et les Temples - Le symbolisme, en tout ce qui concerne le tabernacle, les sacrifices Lévitiques et le Temple de Salomon est extrêmement riche, le seul mot "Sanctuaire" suit une chaîne de symbolisme qui commence dans l'âme de l'homme et qui ne termine qu'au Trône de l'Eternel. En même temps c'est une question qui doit être traitée en rapport à la Gloire de Dieu et la Shekinah, bien que le Zohar accentue plutôt le côté terrestre, en blâmant la disparition du Tabernacle et la destruction du Temple, par la faute d'Israël, à cause de sa négligence de la Doctrine Secrète.
IV. LA DOCTRINE DE L' HOMME.
16. La Préexistence des âmes humaines - La sotériologie ou le mode de salut de l'homme est entièrement différent de celui auquel nous sommes accoutumés dans les pays Chrétiens, car évidemment il n'y a ni Rédemption ni Rédempteur dans le système du Cabbalisme. La Pré-existence des âmes est un principe très important dans la Cabbale, car une naissance sur le plan physique n'avait d'autre but que d'enchâsser une âme choisie et envoyée par Dieu. Il y a aussi une réincarnation partielle. La doctrine des âmes-soeurs s'attache à ce principe. Nous la traiterons en détail plus tard.
17. La Nature de l'Âme de l' Homme - Ce sujet d'importance vitale occupe une grande partie de l'enseignement de la Cabbale. Notons simplement ici qu'il y a trois divisions dans l'âme de l'homme : Nephesh, ou la vie; Ruach, ou l'esprit, mais ceci appartient surtout au mental supérieur; et Neshamah, ou l'âme, la partie spirituelle qui se rattache à l'Esprit Divin. Ce sujet est vaste, et le mystère des Sept Palais y est associé avec une différente et plus subtile classification des actions spirituelles de l'âme. Nous traiterons cette question en détail dans une leçon à suivre.
18. Adam-Kadmon, Adam-Protoplastes et Adam-Bélial - La création de l'homme céleste, de l'homme terrestre, et de l'homme après la chute forme trois mystères différents chacun de l'autre mais néanmoins en suite. Encore plus difficile, mais qui appartient à ce même principe est le mystère du Macroposopus et du Microposopus qui établit un lien mystérieux et hautement occulte entre le Créateur et le créé.
19. Le Jardin d'Eden, Samael et le Serpent, La Chute de l'Homme - Il n'y a pas une phrase, pas un mot, pas une lettre dans ce récit du Jardin d'Eden - lequel est en même temps une vérité sur les plans supérieurs et une allégorie abstruse - qui ne possède pas des interprétations ésotériques et des significations d'une grande profondeur dans la Cabbale. Nous en donnerons un traitement détaillé dans la 3ème série de ce Cours.
IV. 20. Les promesses de Dieu à Adam, à Noé, à Abraham, à Moïse, et les avis donnés aux prophètes - Ce traitement dans la Cabbale donne l'occasion a des enseignements occultes et mystiques de grande valeur, en indiquant de quelle manière Dieu envoyait son secours à Israël. Cette histoire ésotérique sera élucidée dans la 3ème série de ce Cours.
Dans ces quelques lignes, nous avons essayé de parcourir très rapidement l'étendue de la Cabbale, et d'indiquer quels sont les principes fondamentaux et les méthodes. Il est évident que le sujet est vaste, complexe et profond, mais en nous contentant de suivre seulement les grandes lignes, surtout celles qui peuvent nous donner de l'illumination spirituelle, il sera possible de donner un précis suffisant sur l'ésotérisme de la Haute Cabbale. Les élèves qui désirent faire
une étude plus profonde trouveront la plupart des oeuvres cabbalistiques traduites en français, et ils trouveront également quelques cabbalistes français de valeur, surtout De Pauly, Vuillaud, Franck et Warrain.
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Pour une suite éventuelle me contacter.
Francis ROLT-WHEELER. (Docteur en Philosophie) Tome deuxième: Les Sephiroth - L'Arbre de la Connaissance.
Les Éditions Astrosophie Cap-de-Croix Nice 06 (1940)
Biographie du Dr. Francis ROLT-WHEELER sur Wikipédia: link
Sur le thème des 72 Prières de l'Échelle de Jacob: 6. Dieu louable. (acrylique sur toile)
Interprétation picturale de: "Chantez à l'Éternel qui réside en Sion, publiez parmi les peuples Ses Hauts Faits". http://www.michaelbellon.me/2016/04/les-72-prieres-de-l-echelle-de-jacob-cabbalisme.html
En remerciements à LOAN Administrateur de Question d'êtres pour une présentation et un lien vers cette page depuis Février 2012.